vendredi 5 février 2010

L'industrialisation de la net-réputation, ça ne marche pas...

La net-reputation, ça ne marche pas... sauf si...
C'est le constat que nous avons fait sur de nombreuses offres disponible sur le marché.

L'industrialisation des démarches administratives et légales ainsi que l'automatisation de la qualification des informations,cela ne fonctionne pas.
Et c'est facile de le constater.

Prenons un système de qualification automatique permettant de mesurer si l'information disponible est "positive" ou "négative".
Vous trouverez un outil gratuit qui s'appelle "Sentiment Analysis" qui vous permettra instantanément de classer les information sur le nom que vous rechercher.
Si vous taper le nom d'un cabinet d'avocat, vous trouverez beaucoup d'éléments considérés comme négatifs. Tous les mots clés "procès, injonction, appel..." seront considérés avec un niveau de réputation négatif.
Pire, vous pourrez même trouver les mêmes références classées à la fois dans le positif et dans le négatif!
C'est dire que les solutions automatisées sont limitées.

Il en va de même des offre de nettoyage sur le net.
Se refaire un virginité à la web-fontaine de jouvence!
Les exemples relayés dans le presse font état d'hommes publics avec une réputation sulfureuse accédant à un nouveau statut grâce à un nettoyage en profondeur des informations sur le net.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/11/23/les-nettoyeurs-du-net_1270862_651865.html
Ça existe, mais encore une fois: si nous l'apprenons, c'est bien que la campagne n'a finalement pas totalement fonctionné.

Que reste-t-il alors pour gérer et contrôler sa net-réputation?

Et bien, il existe des offres hybrides qui allient des procédures automatisées et des outils de veille sur le net à du conseil.
Avec une réelle maitrise des facteurs liés au demandeur, il est possible d'identifier le cœur de métier, les risques associés, les contraintes.
La dimension conseil permet de qualifier une type de résultat escompté.
De plus, il permet aussi de préparer à l'action ou à la réponse.

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