jeudi 11 février 2010

Les actions légales possibles : comment défendre sa net-reputation...

Comme nous l'avons vu précédemment, pour pouvoir agir sur la réputation numérique, faut-il déjà la connaitre...
1ère ÉTAPE: Avant toute action amiable ou légale, il faut des preuves.
Soyez vigilants. Explorez régulièrement le net pour connaitre les "infos ou intox" du net, les "up et down". Si vous n'avez pas le temps, offrez-vous une prestation de veille qui jouera le rôle de Janus, le gardien de la mythologie romaine qui, avec ces 2 visages, était doté d'une grande vigilance.
Au pire, vous aurez la même "info" que tout le monde, au mieux, vous pourrez commencez à agir!
AIMABLE ou AMIABLE: garder la notion des proportions.
Il est souvent utile de ramener les choses à leur échelle réelle. Un article ou un blog peu élogieux est parfois simplement le reflet de la réalité. Faire respecter les droits et les libertés nécessite parfois un simple rappel à l'ordre et aux bonnes manières.
DROIT de RÉPONSE: les limites
"Toute personne nommée ou désignée dans un service de communication au public en ligne dispose d'un droit de réponse, sans préjudice des demandes de correction ou de suppression du message qu'elle peut adresser au service." loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN — art. 6-IV).
Simple mais avec des limites dans le temps (3 mois après la parution) et dans la portée (risque d'être dé-corrélé du message initial ou simplement noyé dans les commentaires), le droit de réponse peut aussi alimenter une réponse à la réponse!
DELITS d'INFORMATION: Diffamation, Injure et autres...
C'est généralement le terrain des avocats.
La diffamation (atteinte à l'honneur d'une personne) et l'injure (termes méprisants sans fait allégué) sont traités par l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Les autres types de délits peuvent revêtir l'apparence de fausse nouvelle, incitation à la discrimination...
Comme pour le droit de réponse, les délais sont courts, alors il faut bien sûr veiller!
Les RESPONSABLES : Directeur de publication ou hébergeur.
Le représentant légal est le propriétaire du site ou du blog. C'est à lui qu'il faut adresser les demandes de droit de réponse. Il doit apparaitre sur les mentions légales qui sont obligatoires (ou sur un cyber-ours). Ce manquement est fortement réprimé (peine de prison et amende).
L'hébergeur peut aussi être saisi s'il est fait preuve du caractère illicite des propos tenus.
CONCLUSIONS : France, International et Word Wide Web...
Conclusion française: il vaut mieux que les diffamateurs soient irréprochables, sans quoi les actions sont nombreuses et les peines dissuasives.
Conclusion internationale: il est difficile de faire valoir ces droits si la territorialité intervient. Responsable hollandais hébergé en Inde tenant des propos diffamants en anglais sur une entreprise française: quel droit appliqué et donc quels recours pour quel résultat?
Conclusion Inter-NET: la capacité à connaitre, gérer et animer une réputation numérique est en effet à la croisée des chemins. En deux mots, on peut résumer la démarche par "Sur Veiller pour Veiller Sur".
Ne nous trompons pas, ce n'est pas parce que vous n'êtes pas visible volontairement que vous n'êtes pas vulnérable. Un chef d'entreprise m'a expliqué "je ne suis pas visible sur le net, alors, pourquoi n'en inquiéter?". Tout simplement parce que si vous ne prenez pas votre propre photographe, vous risquez de ne pas aimer la photo qui vous représentera.

mercredi 10 février 2010

La réputation d'entreprise, une autre approche...

Lorsque nous évoquons la réputation numérique ou la e-réputation,
nous pensons automatiquement à sa propre image: la photo compromettante, le vieux blog d'étudiant, l'erreur de jeunesse, la légende familiale sur ce fameux noël avec le cousin ou la cousine...
Rien de tel pour capter l'attention.
Heureusement, la solution existe : les nettoyeurs du net!
Assez facile aussi : 1 nom et 1 prénom. Un ou deux critères supplémentaires pour éviter les homonyme, et c'est dans la boite pour quelques billets par mois.

Qu'en est-t-il de la réputation d'un hôpital, d'une fondation, d'une marque?
Dans le cas de l'hôpital, il est important de prendre en compte la réputation de l'hôpital, mais aussi de son service le plus réputé, de son professeur le plus renommé, de ses patients mécontents, du schéma régional des soins de proximité ou encore des commentaires sur les maladies nosocomiales.
Pour le cas d'une fondation, il y a bien le nom de la fondation, mais aussi des activités qu'elle gère ainsi que les dirigeants qui peuvent être calomniés à titre personnel.
Et il en va de même pour la marque qui appartient à un groupe qui se positionne sur un marché.

On voit bien que les données à gérer et à analyser nécessitent une approche plus fine qui allie la connaissance technique des outils et la connaissance métier du client.

Qui est responsable de la réputation de l'entreprise au sein de l'entreprise?
Et bien, l'étude de Korn/Ferry International nous dit que c'est le PDG à 65% :
http://www.journaldunet.com/management/0311/031113reputation.shtml

Quel est l'intérêt de connaitre la réputation numérique de son entreprise?
Pour l'entreprise, cela permet de recruter et fidéliser des salariés à 73%.
Mais cela peut permettre aussi de faciliter des partenariats et même de générer des augmentations de revenus pour 56% des personnes interrogées.
N'oublions pas que la bonne réputation d'une entreprise peut aussi rejaillir sur ses employés...

vendredi 5 février 2010

L'industrialisation de la net-réputation, ça ne marche pas...

La net-reputation, ça ne marche pas... sauf si...
C'est le constat que nous avons fait sur de nombreuses offres disponible sur le marché.

L'industrialisation des démarches administratives et légales ainsi que l'automatisation de la qualification des informations,cela ne fonctionne pas.
Et c'est facile de le constater.

Prenons un système de qualification automatique permettant de mesurer si l'information disponible est "positive" ou "négative".
Vous trouverez un outil gratuit qui s'appelle "Sentiment Analysis" qui vous permettra instantanément de classer les information sur le nom que vous rechercher.
Si vous taper le nom d'un cabinet d'avocat, vous trouverez beaucoup d'éléments considérés comme négatifs. Tous les mots clés "procès, injonction, appel..." seront considérés avec un niveau de réputation négatif.
Pire, vous pourrez même trouver les mêmes références classées à la fois dans le positif et dans le négatif!
C'est dire que les solutions automatisées sont limitées.

Il en va de même des offre de nettoyage sur le net.
Se refaire un virginité à la web-fontaine de jouvence!
Les exemples relayés dans le presse font état d'hommes publics avec une réputation sulfureuse accédant à un nouveau statut grâce à un nettoyage en profondeur des informations sur le net.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/11/23/les-nettoyeurs-du-net_1270862_651865.html
Ça existe, mais encore une fois: si nous l'apprenons, c'est bien que la campagne n'a finalement pas totalement fonctionné.

Que reste-t-il alors pour gérer et contrôler sa net-réputation?

Et bien, il existe des offres hybrides qui allient des procédures automatisées et des outils de veille sur le net à du conseil.
Avec une réelle maitrise des facteurs liés au demandeur, il est possible d'identifier le cœur de métier, les risques associés, les contraintes.
La dimension conseil permet de qualifier une type de résultat escompté.
De plus, il permet aussi de préparer à l'action ou à la réponse.

jeudi 10 décembre 2009

Comment prévenir les fuites d'informations...

A l’époque du texto (le sms), les acronymes se font de plus en plus nombreux, à tel point que dans l’informatique et dans la santé, on en oublie le les mots : ARH, ARS, IDS, IPS, DLP, NAS, SAN… Dans l’informatique de santé : SIH, PMSI, DPI, DMP, RSS, et nous avons même des faux amis : SFR (Société Française de Radiologie), ISF (Indice Synthétique de Fécondité ou encore Information Security Foundation), …
A tel point que chaque métier possède maintenant son dictionnaire des acronymes.
L'article présente les différents risques liés aux fuites d'informations (incidents ou accidents) et quelques clés pour appliquer des solutions simples (contrôle d'accès et outils disponibles).
Article dans le journal Hospitalia N°8 en page 60 et 61
http://www.wobook.com/WBUU4e75wM98